principes

Le (ou la) Systema repose sur quatre principes fondamentaux qui sont la respiration, la relaxation, le mouvement et la manipulation de la structure bio-mécanique du corps. À partir de ces quatre principes, on peut développer son propre systema. C’est-à-dire appréhender des situations de combats, comme de stress plus quotidiens. L’analyse de ses émotions est le travail le plus profond du systema.


Pas de catalogue de techniques ou d’enchaînements prédestinés à apprendre. En cela le systema n’est pas une pratique sportive. On n’y travaille pas dans la répétition, et le corps n’est pas forgé par la pratique (au contraire le systema que l’on développe dépend de chacun), et il n’y pas de notion de victoire ou de performance. Systema est une pratique pour soi-même, inutile de se comparer aux autres.

Si les arts martiaux sont initialement les arts de la guerre, une pratique dévolue à une caste militaire, que deviennent-ils lorsqu’ils sont enseignés au grand public ? Le systema n’est plus, quelques part, un art martial. Pratique de survie ou de bien-être, systema est un travail sur soi, sur sa manière de bouger, de vivre ses émotions, sur sa manière de réagir.

Cela est un grossier résumé. Les pages wikipédia (très bien faites) et cet interview de Jérôme Kadian, peuvent vous permettre de mieux appréhender ces notions. La pratique seule permet de les approfondir et de les comprendre.

écoles
Il y a différentes écoles de systema. Pour ce que nous pratiquons la référence historique est Mikhael Ryabko. Nous restons fidèles à l’enseignement suivi auprès de  Vladimir Vasiliev et Valentin Talanov. Certes chacun à une forte personnalité et son originalité propre, mais c’est à nos yeux le même systema.

connais-toi toi-même
Le systema se définit comme un art où l’économie des mouvements et la décontraction sont des éléments primordiaux. Il a été conçu pour être très adaptable et pratique. Au systema, il n’y a pas de grade ni de tenue spécifique.


Note : Si le systema, comme tous les autres martiaux, est issu de recherches et de travaux militaires, son enseignement au grand public le fait évoluer en dehors de perspectives strictement guerrières.